Couverture du journal du 01/10/2025 Le nouveau magazine

Le titre-restaurant, objet de divisions au sein d’un secteur en crise

En 2025, plus de 5 millions de salariés utilisent régulièrement les tickets-restaurant pour régler leurs repas, mais aussi acheter en supermarché. Les dernières annonces faites fin juin par la ministre déléguée aux commerces et aux TPE/PME, Véronique Louwagie, divisent un secteur en proie à une baisse globale des fréquentations. Réactions d'acteurs économiques bretons.

À partir du 1er janvier 2027, il sera définitivement possible d’utiliser les titres-restaurant pour acheter des produits alimentaires non directement consommables en supermarché. ©Shutterstock

En réaction aux annonces faites fin juin de la ministre déléguée aux commerces et aux TPE/PME, Véronique Louwagie, l’Union des Métiers et des Industries de l’Hôtellerie d’Ille-et-Vilaine (Umih 35) dénonce des mesures trompeuses et un détournement flagrant de l’objet initial du titre-restaurant. La pérennisation de son utilisation au « tout alimentaire » signifierait, selon eux, un abandon des restaurateurs au profit de la grande distribution.

À partir du 1er janvier 2027, il sera définitivement possible d’utiliser les titres-restaurant pour acheter des produits alimentaires non directement consommables en supermarché. Les titres, complètement numérisés et utilisables le dimanche, ne seront par ailleurs pas soumis à l’idée d’un double plafond plus élevé pour les restaurants.

Ce qu’on dénonce principalement, c’est le fait de faire ses courses. Ce serait vraiment intéressant qu’il y ait deux titres distincts

Une décision fortement regrettable pour Antoine Victot, restaurateur et référent de l’Umih à Fougères (35). « Ce qu’on dénonce principalement, c’est le fait de faire ses courses. Ce