Des erreurs fréquentes et coûteuses
Beaucoup de dirigeants comptent sur la vente de leur entreprise ou sur leur patrimoine pour compenser une retraite mal anticipée. Mais sans vérification, une carrière marquée par des périodes non cotisées, par des années en SARL non rémunérées ou mal arbitrées peut aboutir à des surprises désagréables. La Cour des Comptes estime qu’un retraité sur six ne perçoit pas l’intégralité de ses droits, pour une perte moyenne de 554 euros par an, souvent irrécupérable. Cette sous-valorisation des droits est d’autant plus regrettable qu’elle pourrait être évitée par une analyse minutieuse en amont.
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Anticiper, c’est gagner en liberté
Agir tôt permet de se prémunir d’une baisse de niveau de vie. Repousser les décisions, c’est risquer de subir. Miser uniquement sur le produit de cession de son entreprise, une stratégie fragile. Certaines sociétés florissantes ont été liquidées deux ou trois ans avant le départ de leur dirigeant, à la suite d’un retournement de marché. Dans un contexte de mutation rapide des modèles économiques, cette exposition au risque s’intensifie. L’anticipation, au contraire, permet de ma…