Comment se portent les chocolatiers ?
Alain Chartier : On est tous confrontés à la hausse du prix du cacao. Pour cause, les productions de la Côte d’Ivoire et du Ghana ont baissé, ce qui a affecté le reste du monde. Dans le même temps, l’Amérique du Sud a augmenté ses tarifs. En un an, le prix de la fève de cacao a donc doublé, celui du beurre a triplé. Sans compter l’augmentation du coût de l’énergie. Voilà le tableau ! Et quand on a une offre haut de gamme, on ne peut pas se permettre de changer les ingrédients des recettes. Le chocolat ne permet plus de dégager la même marge qu’avant.
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Quelles conséquences cela peut-il avoir sur la profession ?
A.C : Certaines personnes pourraient manqu…