Homme discret et facétieux, engagé, doué d’humour et d’un sens aigu de l’observation, Mariano avait beaucoup de tendresse pour ses modèles. Ses pastels font écho à sa double culture : l’Espagne de Franco quittée en 1956 alors que son père, le journaliste et poète républicain Antonio Otero Seco avait été condamné à mort par contumace, et la France, à compter de son entrée aux Beaux-Arts de Rennes à l’âge de quatorze ans.
Des baigneuses intrépides et des « tangueras » énamourées

« Baigneuses ».Pastel. Mariano Otero ©DR
Mariano doit son succès à ses baigneuses intrépides : courbes généreuses, jambes puissantes, dos musclé, prêtes à tout pour s’abandonner sans retenue aux plaisirs du bain.
« C’est avec elles, confie Marie-Alice, son épouse bien-aimée et son modèle préféré, qu’il a renoncé aux couleurs sombres qui lui étaient restées de son histoire, de…