Il faut revenir à 1965 pour comprendre la singularité du Cerafel et de sa célèbre marque, Prince de Bretagne. À l’époque, cinq coopératives décident de se regrouper en Association d’organisations de producteurs (AOP) pour défendre leurs adhérents et organiser la mise en marché des légumes bretons, artichauts en tête. De ce socle naît une structure aujourd’hui incontournable avec 30 000 hectares cultivés, 10 000 emplois directs et un chiffre d’affaires annuel de 350 millions d’euros pour la seule production légumière. À cela s’ajoutent 82,5 millions d’euros pour les plants de pommes de terre et 30 millions pour l’horticulture.
LIRE AUSSI : Importations massives de tomates marocaines : la coopérative bretillienne Solarenn voit rouge
40 % des volumes à l’export
Le Cerafel a grandi au rythme des cultures et des marchés. « Nous sommes passés de trois légumes principaux dans les années 1970 à 147 références aujourd’hui », rappelle Marc Keranguéven, président de l’AOP. Le chou-fleur et la tomate font figure de locomotives, mais les gammes se sont élargies, des broc…