À l’assemblée générale du Club ETI Bretagne, le rôle du référent handicap mis à l’honneur
À l’occasion de son assemblée générale annuelle, le 30 avril 2025, le Club ETI Bretagne, qui regroupe une soixantaine d’entreprises de plus de 250 salariés, a placé l’inclusion au cœur de ses échanges. Vingt ans après la loi pour l’égalité des droits et des chances, dite « loi handicap », les entreprises de taille intermédiaire bretonnes ont dressé le bilan de leur engagement et esquissé les défis à venir. Une rencontre, au Château d'Apigné, qui a mis en lumière un acteur souvent discret mais décisif : le référent handicap.
Olivier Schiller, PDG de Septodont, venu représenter le METI, en sa qualité de vice-président, à l'assemblée générale du Club ETI Bretagne. Derrière lui, Olivier Dacquin, directeur général du groupe Simon. ©Guillaume Ayer
Depuis 2018, les entreprises de plus de 250 salariés ont l’obligation de désigner un référent handicap parmi les collaborateurs. Chargé d’orienter, de former et d’accompagner les personnes en situation de handicap, ce professionnel joue un rôle clé dans l’élaboration d’une politique d’inclusion durable. Rarement à temps plein, cette fonction gagne en reconnaissance et en professionnalisation, notamment grâce à des formations spécialisées comme celle de l’EHESP à Rennes ou les webinaires de l’Agefiph.
« 10 à 15 % du temps dédié, c’est déjà un premier pas », souligne le délégué régional de l’Agefiph, Quentin Alligand. Le référent agit à tous les niveaux de l’entreprise : recrutement, maintien dans l’emploi, formation, politique d’achats ou de sous-traitance. Sa mission : intégrer pleinement le handicap dans la culture d’entr…