Le trail connaît un élan inédit dans le monde. En alliant la simplicité de courir avec la beauté des paysages forestiers et montagneux, il s’impose comme le sport à la mode en 2025. Il y a aussi cette image du trail qui renvoie à une forme de liberté et à l’aventure, surtout lorsqu’il s’appelle ultra-trail. C’est le nom qu’on lui prête lorsque la course dépasse 80 kilomètres.
LIRE AUSSI : SPORT & BUSINESS. « Le XV Corsaire veut s’installer durablement dans le top 100 du rugby français »
S’il a cette image champêtre qui lui colle aux baskets, notamment dans les territoires ruraux, le trail est devenu, au fil du temps, une véritable locomotive économique. En France la course phare, c’est l’UTMB (Ultra Trail du Mont Blanc), organisée chaque année à Chamonix depuis 2003, qui génère aujourd’hui plus de 20 millions d’euros de retombées économiques avec l’hébergement, la consommation des coureurs, des touristes, etc.
Ce succès ne date pas d’hier. Déjà en 2019, le baromètre national du trail réalisé par Emoha démontrait que deux tiers des courses organisées n’existaient pas dix ans auparavant.
La Bretagne dans le bon wagon
La Bretagne suit la foulée de ce mouvement mondial et ne manque pas d’arguments dans ce domaine. Il est difficile de parler trail en Bretagne sans parler du Glazig, à Plourhan (22) qui perdure depuis 2002.
En passant de 273 participants lors de la première édition à 6 400 en février 2025, le Trail Glazig a vu sa popularité exploser en France. Alain Carpier, président de Plourhan Sport Aventure, association organisatrice de la course, justifie cet engouement croissant : « Le trail est un des sports les moins onéreux si l’on compare par exemple à l’équitation ou au golf. » Pour s’inscrire à une des courses du Glazig, il faut être réactif.
« Cette année, pour notre course phare, le 25 km, nous étions complets en sept minutes quand, il y a quelques années encore, il nous fallait une semaine pour remplir une course comme cela », – Alain Carpier, président de l’associa…
