« Nous avons 1 500 sociétaires, c’est donc beaucoup de paperasse, de gestion administrative et juridique, indique un représentant de Windcoop, la compagnie de fret maritime (Lorient, 56) qui opère par porte-conteneurs à la voile. Et notre modèle coopératif a pu être un frein lorsque nous cherchions des investisseurs au moment de la levée de fonds nécessaire à la construction du bateau et au lancement du projet. »
« Pourtant des solutions existent, permettant aux investisseurs privés d’avoir un retour sur investissement, précise Marine Desjardins, juriste ESS chez Fiteco. Le dispositif fiscal IR-PME s’applique pour les souscriptions de parts sociales dans les Scop, Scic et sociétés commerciales de l’ESS, et passe de 18 % à 25 % pour les structures bénéficiant de l’agrément Entreprises solidaires d’utilité sociale (Esus). Les Scic et Scop SA et SARL permettent également l’émission de titres participatifs. Cet outil permet d’investir sans avoir de part sociale dans l’entreprise, avec une rémunération de l’investissement compris entre 1 et 10 %, comprenant une part variable, soit potentiellement plus qu’avec un livret bancaire. »
Répondre aux besoins du territoire
« Nous sommes là où l’État n’est pas », indique la représentante de la Maison des Migrations de Renn…