Tisser des liens entre les cultures, avec de la musique. Point de rencontre entre les musiques traditionnelles et actuelles, le festival du Grand Soufflet est un voyage musical.
Depuis sa création, comme l’indique son nom, c’est l’accordéon qui donne le ton du Grand Soufflet. « Un instrument qu’on trouve dans toutes les musiques traditionnelles », souligne Clément Le Goff, conseiller artistique de l’événement. Dans un contexte marqué par les clivages sociaux, la musique reste aussi un des premiers « vecteurs de lien social, de rencontres et de partages entre musiques populaires et musiques actuelles », continue François Verdes, président du Grand Soufflet.
Équilibre entre urbain et rural
L’objectif est aussi de lier aussi communes du territoire. Car pour cette édition, ce sont 47 communes d’Ille-et-Vilaine qui vont accueillir les 112 évènements musicaux organisés « dont la moitié est totalement gratuite », précisent les organisateurs.
Au-delà du festival, tout au long de l’année, la fabrique symbolise l’espace collectif de création dans lequel se construisent toute l’année les projets de l’association, avec des résidences d’artistes tout au long de l’année et des chantiers bénévoles. L’association Grand Soufflet est aussi membre du comité d’administration de Supermab (réseau des musiques actuelles en Bretagne) et de celui du collectif des festivals. Mais aussi adhérente de Zone Franche – le réseau des musiques du monde en France et du Syndicat des musiques actuelles en France.
Demandez le programme !
Comme chaque édition, « il y a de nombreux artistes que nous ne connaissons pas, c’est justement ce qui fait la beauté de l’événement », précise Clément Le Goff. Ainsi, pour la soirée d’ouverture au Thabor, mercredi 2 octobre les artistes vont faire le show : Sangam, un voyage entre Inde, Orient et Bretagne ; Siân Pottok, artiste amoureuse du Kamele Ngoni, harpe africaine traditionnelle d’Afrique de l’Ouest, qui navigue entre ses racines musicales indiennes, congolaises, belges et slovaques. La programmation « sono mondiale » va se poursuivre tout au long du festival avec Acid Arab, représentant le plus connu de cette mixité electro-orientale, en live au chapiteau du Thabor le 4 octobre ou encore Bab L’Bluz et son rock gnawa hypnotique. Pour un voyage en Orient, le public pourra retrouver le répertoire de Christine Zayed, soliste mêlant au répertoire arabe classique ses morceaux à la voix et au qanoun, s’appuyant en particulier sur la poésie palestinienne contemporaine.