Corinne Poulain, directrice des Champs Libres depuis cinq ans, évoque les spécificités de ce grand lieu de culture.
Des changements depuis la création ?
Corinne Poulain. Le projet n’a pas changé, même si nous essayons de le transformer, pour être en accord avec la modernité et au plus près des besoins et attentes des habitants : un lieu ouvert, bienveillant, familial, où chacun se sent accueilli dans la diversité de ses goûts. C’est un lieu de conservation et de collection, notamment du patrimoine de Bretagne, ce qui fait notre spécificité par rapport à d’autres lieux culturels. Les Champs Libres, c’est le plus grand équipement culturel dans le Grand Ouest, assez comparable à d’autres structures comme le Centre Pompidou, ou encore le Palais de la Porte Dorée, dont nous avons d’ailleurs accueilli une délégation il y a un mois.

©Champs Libres
Qui compose vos publics ?

©Champs Libres
C. P. Plus d’un million de personnes investissent les lieux tous les ans, et le public rajeunit. Après la période Covid, le public âgé a mis du temps à reprendre le chemin des milieux culturels alors que le public jeune a eu un besoin de sortir. Un rajeunissement aussi dû à la mise en place de la gratuité qui concerne l’abonnement bibliothèque et l’accès au parcours permanent du musée de Bretagne.
Pourquoi une telle architecture ?
C. P. Cette architecture, issue de la vision de Christian de Portzamparc, peut paraître…