Christophe Chabert aux manettes, le port de Brest poursuit son développement. 2025 est l’année des gros investissements dans la continuité de la signature du nouveau contrat de concession et l’annonce du « choc d’investissement » d’un milliard d’euros : le port de service, une plateforme multimodale et logistique, un pôle de réparation navale durable, la mutation du service des carburants pour faire face à la décroissance annoncée des hydrocarbures routiers et un polder pour l’accueil des EMR (énergies marines renouvelables). Mais d’ici à ce que le modèle de « port entrepreneur » ne voit complètement le jour, il y a une première marche à franchir. Celle de l’augmentation du flux de conteneurs.
LIRE AUSSI : La région Bretagne entre au capital de La Compagnie des ports du Morbihan

Christophe Chabert aux manettes, le port de Brest poursuit son développement. ©7Jours/Sedraoui
« Nous faisons 30 000 conteneurs par an, mais notre objectif est clair : atteindre très vite les 100 000, puis notre capacité maximale de 200 000 », annonce Christophe Chabert, directeur de BrestPort. Dans un paysage portuaire français dominé par les géants du Havre ou de Marseille, le port brestois trace sa voie : celle d’un port régional, industriel et agile, taillé pour…