C’est l’un des bâtiments patrimoniaux emblématiques de Vannes. L’hôtel particulier Lagorce, sur le site de l’ancien Château de l’Hermine, s’apprête à être restauré et agrandi pour accueillir le nouveau musée des Beaux-arts. C’est NGE Bâtiment, le pôle bâtiment du groupe français NGE (Nouvelles Générations d’Entrepreneurs), le quatrième groupe français de BTP, qui se chargera des travaux. L’entreprise a en effet été choisie par la Ville de Vannes.
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Pour NGE Bâtiment, l’enjeu est triple. La structure doit « assurer la réhabilitation en menant les travaux en plein cœur de ville sur un axe très fréquenté qui mène au port de Vannes tout en maintenant la circulation. Seule la façade va être conservée. Les planchers, la toiture, les ouvertures seront recréés ». Elle doit être en mesure de « construire l’extension qui se situe derrière le bâtiment et pour laquelle l’accès se fera par la route avec une grue qui passera au-dessus de l’Hôtel Lagorce. »
4,6 milliards d’euros et 24 000 collaborateurs
Enfin NGE Bâtiment doit « préserver les vestiges de l’ancien château médiéval de l’Hermine découverts en 2023 sous l’emplacement de la future extension avec la mise en œuvre de fondations spéciales menée par NGE Fondations pour s’assurer que le futur édifice garde intacts ces vestiges. »
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Les travaux démarrent en ce mois de novembre 2025 et dureront 18 mois. Le Studio Adrien Gardère, associé à Nieto Sojebano Architectes, a remporté le concours dans le cadre de l’appel à projets pour la réhabilitation de l’Hôtel Lagorce.
Avec un chiffre d’affaires de 4,6 milliards d’euros et 24 000 collaborateurs, NGE est présent dans une vingtaine de pays. À Vannes, NGE s’était déjà chargé de la construction de la nouvelle tribune du stade de la Rabine.
