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SEAir, le constructeur lorientais de plateformes marines dronisables lève 7 millions d’euros

Créée en 2016 par Richard Forrest, SEAir investit ses efforts de recherches dans les « plateformes marines à hautes performances ». En clair, des bateaux de 8 à 20 mètres de longs volant sur l’eau grâce à des foils et dronisables sur demande. Pour maîtriser toute la chaîne de valeur de ses engins, la société lève 7 millions d’euros répartis entre programmes civil et militaire.

Richard Forrest, devant la maquette du FT 80 et ses foils rétractables.

Richard Forrest, devant la maquette du FT 80 et ses foils rétractables. ©7Jours/Bentaleb

« Plus vite, plus loin, plus discret… » Paraphrasant la devise olympique, Richard Forrest, fondateur de SEAir, résume parfaitement les atouts de ses embarcations de nouvelles générations. Ayant déjà passé de nombreux tests grandeur nature, le semi-rigide expérimental de SEAir affiche 30 % de vitesse supplémentaire par rapport à une embarcation de taille équivalente, une consommation de carburant moindre de 50 % et une stabilité augmentée de moitié. Des performances qui ont séduit les militaires de la Marine nationale, les forces spéciales, certaines majors de l’armement, l’agence européenne de défense…

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Le FT 80 lors de l'exercice Otan/Repmus a prouvé sa stabilité dans un mer agitée.

Le FT 80 lors de l’exercice Otan/Repmus a prouvé sa stabilité dans un mer agitée. ©SEAir

Une remarquable stabilité

« La Direction générale à l’armement (DGA) a été bluffée par nos performances et nous a assez vite référencés pour les appels d’offres concernant les drones de surface, explique Richard Forrest. Lors des exercices Otan REPMUS de septembre 2025, nous avons été autorisés à embarquer à bord de la frég