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Hogo, la start-up rennaise qui muscle la cybersécurité

En moins de dix ans, Hogo s’est imposée comme un acteur incontournable de la cybersécurité industrielle. Spécialiste des stations blanches, la start-up bretonne affiche une croissance à deux chiffres et vise désormais le marché allemand.

Franck Di Nocera, Quentin Ruillère et Laurent Collet, cofondateurs d'Hogo, lors du salon FIC North America

Franck Di Nocera, Quentin Ruillère et Laurent Collet, cofondateurs d'Hogo, lors du salon FIC North America ©Hogo

Fondée en 2016 à Rennes par Quentin Ruillère, Laurent Collet et Franck Di Nocera, Hogo est devenue une référence dans le domaine de la cybersécurité industrielle, entre autres domaines d’activité. La start-up conçoit et fabrique des stations blanches, des dispositifs qui neutralisent les risques liés aux supports amovibles (clés USB, disques durs, etc.). Une expertise qui lui a permis d’attirer de grands noms comme Airbus Helicopters, le groupe SNEF et les Hospices Civils de Lyon.

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Croissance ex nihilo

Dès ses débuts, Hogo a fait le choix de l’indépendance financière, en s’appuyant uniquement sur ses fonds propres. Une stratégie gagnante : depuis 2022, son chiffre d’affaires progresse de 80 à 175 % par an. « Nous avons dépassé les 2 millions d’euros en 2024 et nous vi