Entre les 16e-18e siècles, ce sont les mines de fer rurales qui alimentent les grandes forges, la navale et les artisans locaux. Les toiles en chanvre, pour l’emballage et les voiles de bateaux, ou de lin, pour de fins textiles de qualité représentent l’autre production bretonne de masse. Mais au lendemain de la Révolution, la production s’effondre.
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Disparition des usines artisanales dans les années 1960
Au XIXe, c’est la pêche à la sardine et l’invention des conserves qui entraînent une nouvelle dynamique, le développement des petits ports et l’apparition des « ouvriers paysans ». Avec l’arrivée du chemin de fer (Rennes et Saint-Nazaire en 1857 ; Lorient, Saint-Brieuc et Guingamp en 1862 ; Quimper en 1864, Brest en 1865) et la création des canaux (Na…