Depuis 2023, Ormat accompagne la montée en puissance de la filière. L’ambition de ce nouvel appel à projets 2025 est claire : substituer les matières vierges par des matières recyclées, réduire globalement la consommation de ressources et renforcer la souveraineté industrielle.
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Lancé par l’Ademe, Ormat 2025 s’adresse aux entreprises de toutes tailles de la chaîne de valeur du recyclage. Six grandes familles de matériaux sont concernées : plastiques, composites, textiles, métaux, bois, papiers-cartons, verre et matériaux minéraux. Au niveau national, 279 projets ont déjà été soutenus, pour 62 millions d’euros de financements, entraînant 377 millions d’euros d’investissements.
28 projets bretons aidés en deux ans
La Bretagne s’est rapidement hissée sur le podium. Avec 28 projets aidés depuis deux ans, la région occupe la 3ᵉ place en nombre de dossiers, derrière l’Auvergne-Rhône-Alpes et les Hauts-de-France. En tout, 5,9 millions d’euros d’aides ont permis de mobiliser 25,2 millions d’euros d’investissements, soit un effet de levier de 1 euro d’aide pour 4 euros dépensés.
De forts progrès restent à accomplir, notamment sur le plastique. L’enfouissement et l’incinération doivent devenir l’exception.
Les initiatives régionales d’Ormat 2024 témoignent d’une forte diversité : recyclage de plastiques, valorisation du bois, nouveaux débouchés pour le verre plat ou les déchets coquilliers. Les projets soutenus vont de 60 000 euros à 4 millions d’euros, portés aussi bien par des PME que par des grands groupes. « Il y a dans les projets que nous suivons une forte volonté de mettre en place des boucles locales d’économie circulaire, englobant toute la chaîne de valeur : collecte, tri, recyclage puis incorporation », souligne Pierre-Marie Rousseau, ingénieur à l’Ademe Bretagne.
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Pour Jacqueline Roisil, directrice régionale de l’Ademe, « si la Bretagne dispose d’un savoir-faire historique sur certains matériaux comme le bois ou le carton, de forts progrès restent à accomplir, notamment sur le plastique. L’enfouissement et l’incinération doivent devenir l’exception ».
