Doué d’un sens inné de l’observation et d’un excellent coup de crayon, Mathurin Méheut (1882-1958) dessinait sans relâche. Pour Mylène Allano, conservatrice du musée, « son crayon était le prolongement de sa main qui était elle-même le prolongement de ses yeux ». Mathurin Méheut a laissé une œuvre si riche et si variée, du dessin au grand panneau de décor, qu’elle donne lieu chaque année à une exposition thématique. Le choix s’est porté cette fois sur « la mémoire du geste » avec en écho des créations contemporaines : celles du brodeur Pascal Jaouen, de Violaine Biet, artiste textile, de Lucien Mazé, tailleur de pierre, de Martine Hardy et Servane Crespel, céramistes.
Beauté et sûreté du geste
Fils d’artisan, Mathurin Méheut a toujours été sensible à la beauté et à la sûreté du geste, à l’ingéniosité de l’outil. Au fil du temps, il a réuni un important corpus de dessins et de croquis d’artisans au travail, de la fileuse au sabotier…