Trésorerie, patience, négociations, administratif
Christophe Cordès, SGPI Consultants (Carnac, 56), accompagne les entreprises bretonnes à l’export en Asie. « Pour une PME, vendre en Inde, sans forcément une grosse part de marché, peut déjà s’avérer positif, encourage-t-il. Il est possible d’aborder le pays avec peu de moyens. Le produit doit être différenciant et il faut prévoir de la trésorerie car il y a de nombreux faux frais. Ne négligez pas la commande publique. »
Mais avertit : « Les Indiens sont de fins négociateurs, ils achètent bien, avec de très bons cahiers des charges. Ce n’est pas une destination pour un primo exportateur. Comptez cinq ans pour être bien positionnés. Le retour sur investissement peut nécessiter plusieurs réincarnations. » Un appel à la patience réitéré par Éric Fajole, conseiller commercial Business France en Inde : « Certaines entreprises implantées depuis dix ans, ne sont toujours pas profitables, mais restent car elles croient au potentiel du pays. »
À son tour, Vivien Massot, directeur pour le marché indien chez Tac Economics, cabinet de recherche économique dont l…