« La voiture, le divorce impossible ? »
C’est le titre de l’étude réalisée avec Harris Interactive, auprès de 10 000 personnes et dans 15 pays, et présentée mi-décembre 2020. Parmi ses enseignements, on note qu’au-delà de la crise qui frappe le secteur, l’automobile subit une forte pression sociétale : 56 % des Européens interrogés considèrent que la voiture occupe une place trop importante dans le monde actuel. 72 % trouvent légitimes les critiques à son égard lorsqu’il est question de pollution de l’air… 55 % avouent toutefois ne pouvoir se passer d’une voiture.
Baisse de 28 % des immatriculations en France en 2020, – 17 % au niveau mondial
Une décennie en or
Sur le long terme, passée la crise engendrée par le krach financier de 2008, le secteur a connu une « décennie d’or », rappelle Flavien Neuvy, avant que la situation ne commence à se dégrader en raison des évolutions réglementaires, puis de la pandémie. Sous réserve de l’évolution de la situation sanitaire, l’Observatoire s’attend à un rebond du marché de l’ordre de 11 % cette année, mais « 2021 ne retrouvera pas les niveaux d’avant-crise ». En France, en 2021, le nombre d’immatriculations devrait atteindre 1,9 million, un niveau inférieur à celui que connaît en moyenne ce marché mature (2 millions). Et le niveau d’avant-crise ne devrait être regagné qu’en 2023.
Par ailleurs, l’impact de la crise ne doit pas masquer plusieurs autres tendances. À l’exception de l’année 2009, o…