Couverture du journal du 01/10/2025 Le nouveau magazine

3D-Tex veut révolutionner l’industrie textile avec la 3D

Depuis ses deux sites à Saint-Malo, la startup 3D-Tex utilise la 3D pour tricoter des textiles. Le principal atout de cette technologie importée du Japon est la réduction des pertes de matière. L’entreprise malouine, dont l’actionnaire - minoritaire - est le groupe malouin Beaumanoir, a généré 2,3 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2023 (1,6 million en 2022) et met le cap sur 2026 avec l’ouverture d’une nouvelle usine.

L'atelier de 3D-Tex ©3D-Tex

L'atelier de 3D-Tex ©3D-Tex

En 2021, Gwendal Michel, Marc Sabardeil et Basile Ricquier se sont réunis pour créer 3D-Tex. « Nous avons tous les trois construit notre expérience dans les bassins de l’approvisionnement textile en Asie – notamment en Chine et au Bangladesh – qui fabrique 70 % des vêtements vendus en France. Là où la France en produit 3 %, explique Basile Ricquier, cofondateur. Il y a un juste milieu à trouver. L’industrie textile doit être accessible pour que les gens puissent s’habiller, et il y a également un enjeu environnemental, car l’industrie génère beaucoup de déchets industriels. »

« Proches du zéro déchet »

Basile Ricquier ©DR

S’inspirant de l’industrie automobile, qui a su maintenir une part de production en France grâce à l’automatisation, l’équipe de 3D-Tex a mis en œuvre une technologie de fabrication venue du Japon et apparue dans les années 1990 : le tricotage 3D. Le modèle est d’abord modélisé en 3D, c’est le principe d…