Formée aux États-Unis, Olivia Gay commence sa carrière comme photographe de presse pour des titres prestigieux comme le New York Times ou encore le Monde. Une dizaine d’années plus tard, Olivia change d’approche et développe des projets artistiques fondés sur ce qu’elle appelle « une photographie compréhensive » qui accorde une importance particulière à la relation entre le sujet et le photographe. « On appelle ça l’art relationnel. On est moins dans l’objet à tout prix... tout ce qu’il y a autour compte. » La démarche consiste alors à interroger le réel, la situation « parler de ce que l’on voit, s’enrichir du regard des autres, s’interroger sur la nature des problématiques soulevées par les images. ».
Et « sa matière première », c’est la femme. La femme dans son rapport au travail, quel qu’il soit. Elle a ainsi photographié des travailleuses du sexe, des sœurs moniales, des caissières, des ouvrières, des chercheuses. Aujourd’hui elles s’intéressent aux cheffes d’entreprises. Des réseaux comme FCE (femmes chef…