Lors du rassemblement annuel des membres de la CPME 56 à Lorient, tous les représentants des secteurs professionnels ont témoigné de leurs difficultés à définir un cap stable et pérenne. En cause, des politiques gouvernementales erratiques, des normes qui s’empilent, un pouvoir d’achat qui s’effrite, un marché de l’emploi délétère…
Autour de Pascal Ferrand (deuxième en haut à droite), président de la CPME 56; Philippe Rouault, président CCI 56 ; Marie-Laure Le Priol, présidente FFB 56 ; Bruno Kerdal, président UMIH 56 ; Patrick Goven, vice-président UBHPA; Emmanuelle Le Goff, administratrice FEP ; Claude Rault, représentant des transporteurs ; Géraldine Scardin, présidente régionale de la FNH ; Jean-François Le Labourier, président de la confédération des buralistes 56. ©7Jours/Bentaleb
Bâtiment, hôtellerie-restauration, transport, habillement, bureaux de tabac, CCI… Tous font grise mine et s’inquiètent de l’avenir. « Je ne tiens pas à critiquer pour critiquer mais je me dois de souligner la situation dans laquelle se trouvent nos PME. Tout n’est pas négatif, bien sûr, mais entre suspicion systématique, accumulation des normes et instabilité politique, les chefs d’entreprise ont du mal à se projeter dans l’avenir. » Pascal Ferrand, président de la CPME 56, refuse le catastrophisme mais insiste pour lancer un pressant signal d’alerte. Autour de la table, tous les représentants acquiescent.
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