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DOSSIER. Comment le katsuobushi japonais s’ancre dans l’économie bretonne

Depuis 2017, l’usine Makurazaki France Katsuobushi produit de la bonite séchée à Concarneau, dans le Finistère. Fruit d’un investissement de deux millions d’euros porté par dix actionnaires nippons, le site emploie sept salariés et réalise environ un million d’euros de chiffre d’affaires.

Plusieurs dizaines de tonnes de bonite séchée sont produites chaque année.

Plusieurs dizaines de tonnes de bonite séchée sont produites chaque année. ©Makurazaki France Katsuobushi

Lorsque l’usine de Makurazaki France Katsuobushi est sortie de terre en 2017 à Concarneau (29), il s’agissait de la première usine en France à fabriquer du katsuobushi, cette bonite fumée et séchée qui constitue un ingrédient essentiel de la cuisine japonaise une fois débitée en lamelles. Le projet avait été lancé trois ans plus tôt par une dizaine de producteurs du sud du Japon, historiquement concurrents mais regroupés pour mieux pénétrer le marché européen. « Au départ, il a fallu rapprocher deux mondes : l’approche empirique des artisans japonais et la logique plus scientifique des ingénieurs français », se souvient Gwenaël Perhirin, directeur de Makurazaki France Katsuobushi.

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Le katsuobushi constitue un ingrédient essentiel de la cuisine japonaise.

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