Deux ans et environ un million d’euros dont la moitié a été financée par la région Bretagne et l’agglomération de Lorient, ont été nécessaires pour parvenir à faire évoluer le drone en autonomie dans la rade de Lorient. En février dernier, plus d’une cinquantaine de personnes scrutaient à la loupe le comportement de ce drôle d’engin flottant. Les concepteurs, bien sûr, mais aussi des industriels, civils et militaires, et des sauveteurs en mer, très intéressés par cette nouvelle technologie. Long de 7 mètres, le drone porteur est un semi-rigide à foils rétractables, bourré d’électronique lui permettant de se déplacer en toute sécurité. Le petit drone de travail, quant à lui, est déposé sur zone par son grand frère pour accomplir sa mission : bathymétrie, hydrographie, surveillance des parcs éoliens, étude de la pollution, impact du changement climatique, secours en mer, commandos…
Agile, rapide et économe
« Ce premier essai a été un succès complet, se félicite Sébastien Manigot, directeur des opérations d’IM-Solutions. Le bateau a navigué en autonomie, comme prévu, et a réussi son passage à haute vitesse à 10 m/s (environ 60 km/h). Notre solution dronisée est à la fois agile, rapide et économe.» Trois atouts qui attirent les convoitises des professionnels de la mer. Prenons le cas concret d’un exploitant d’un parc éolien offshore. S’il doit…