« J’ai eu un véritable réveil climatique lors d’un voyage d’un an en voilier », expose Priscille Charton, cofondatrice d’Eclo. Au milieu de l’Atlantique, « je voyais flotter du plastique tous les jours. Je me suis rendu compte des conséquences environnementales de l’industrie de la beauté ». Une claque pour celle qui travaillait, depuis douze ans, comme directrice de l’innovation produit pour un grand nom de l’industrie de la cosmétique, dont la composition des produits n’était pas respectueuse de l’environnement. Marquée, elle essaie ensuite de faire bouger les lignes, à son échelle. « En vain. » Alors que son travail colle de moins en moins à ses convictions, « je voulais une marque de maquillage qui ait les mêmes standards de qualité et de non-toxicité pour la peau et pour la planète ».
Une prise de conscience qui s’est concrétisée en 2020. Les aspirations de Priscille Charton ont d’abord rejoint celles…