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ENTRETIEN. Franck Perrin-Morel, Medef 22 : « Les Côtes-d’Armor doivent investir dans l’enseignement supérieur et le logement »

Président du Medef 22 depuis 2017, Franck Perrin Morel défend les 2 500 entreprises costarmoricaines, par l'intermédiaire de ses branches et des adhérents directs. Si la diversité et l’agroalimentaire font la force du département, il alerte sur deux urgences : l’enseignement supérieur et le logement, clés de l’attractivité des Côtes-d’Armor.

Franck Perrin-Morel, président du Medef des Côtes-d'Armor.

Franck Perrin-Morel, président du Medef des Côtes-d'Armor. ©7Jours/Bruneau

Quelles particularités distinguent les entreprises costarmoricaines ?

Franck Perrin-Morel. Nous avons un tissu très riche en PME et PMI, souvent familiales – j’en suis l’exemple. L’économie est diversifiée. Nous bénéficions aussi de notre littoral, qui soutient des activités liées à la mer. Historiquement, pêche et agriculture ont marqué le territoire, avec à la fois la production et la transformation.

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Quels sont les atouts et les fragilités de ce tissu ?

FPM. Parmi les atouts : la diversité économique, qui nous rend agiles et résilients ; l’absence de crise sectorielle majeure (sauf la bulle Télécom à Lannion dans les années 2000) ; la force de l’agroalimentaire, qui a continué à fonctionner pendant le Covid ; la présence de fournisseurs et de débouchés locaux, qui facilite l’activité ; et un réseau routier gratuit et efficace, qui dessert bien le département.

Malgré ses atouts, le territoire présente aussi certaines faiblesses. Le niveau de formation y reste parfois limité en raison de l’absence d’écoles supérieures, à l’exception d’un établissement à Lannion…