À première vue, ses 28 salariés, ses 3,8 millions d’euros de chiffre d’affaires et son discret bâtiment à Lannion n’en font pas une multinationale. Et pourtant, Kerdry travaille pour des robots envoyés sur Mars et Jupiter, des télescopes géants ou encore des flacons de parfum de luxe. Le secret ? Une technologie de pointe maîtrisée depuis plus de vingt ans : le traitement optique à façon par dépôts de couches minces.
« C’est la même base que les traitements antireflets sur les lunettes, mais adaptée à des exigences bien plus complexes, explique Damien Deudel, directeur général de l’entreprise. On applique, sur des substrats en verre ou en métal, des couches extrêmement fines, parfois quelques nanomètres, pour modifier leurs propriétés optiques ou mécaniques. »
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Du laboratoire à la conquête spatiale
Fondée en 2003 par deux anciens ingénieurs de France Télécom, Jean-Claude Keromnès et Claude Vaudry, Kerdry s’est rapidement imposée comme une référence dans le domaine. Son modèle : proposer des solutions sur mesure à des clients aux exigences élevées. « Nous sommes dans le très spécifique. Nos traitements sont a…