Faire un don à une association en lui offrant les compétences de salariés volontaires, souvent en fin de carrière : c’est ainsi qu’est présenté le mécénat de compétences. Au même titre que le don à une association, l’entreprise bénéficie des mêmes avantages fiscaux (réduction d’impôts de 60 % du salaire chargé du salarié).
Le mécénat de compétences prend généralement deux formes : la prestation de service, où l’entreprise réalise une mission déterminée qu’elle va piloter au profit de l’association ; et le prêt de main-d’œuvre lorsque l’entreprise met à disposition un ou plusieurs salariés et c’est l’association qui détermine les missions en fonction de ses besoins.
Pour Philippe Cherel, président d’Unicef Bretagne ce dispositif est indispensable : « Chez nous, il n’y a que des bénévoles, avoir cet apport extérieur c’est important pour nous permettre de respirer un peu mais aussi parce qu’ils nous apportent le regard qu’ils ont de l’entreprise. »
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Un dispositif encore marginal
Paradoxalement, alors que de plus en plus d’e…