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Passage de flambeau entre Hugues Meili et Loïc Hénaff à la tête de BDI qui devient Bretagne Next

Bretagne Développement Innovation (BDI) devient Bretagne Next. Hugues Meili, président du directoire de BDI depuis 2017, passe le relai à Loïc Hénaff, nouveau président du conseil de surveillance de l'agence Bretagne Next.

BDI devient Bretagne Next (Nouvelle Économie Expertise et Transitions). Hugues Meili, président du directoire de BDI, passe le flambeau à Loïc Hénaff, élu au conseil régional, à la présidence du conseil de surveillance de Bretagne Next. ©7Jours/Bruneau

BDI devient Bretagne Next (Nouvelle Économie Expertise et Transitions). Hugues Meili, président du directoire de BDI, passe le flambeau à Loïc Hénaff, élu au conseil régional, à la présidence du conseil de surveillance de Bretagne Next. ©7Jours/Bruneau

BDI devient Bretagne Next : pourquoi cette évolution ?

Hugues Meili. Quand BDI a été créé, l’idée était qu’il accompagne directement les entreprises, avec des chefs d’entreprise à la gouvernance. Mais les missions ont évolué. Aujourd’hui, BDI sert avant tout l’exécutif régional et ses priorités. Indirectement, bien sûr, cela profite aux entreprises, mais ce n’est plus son rôle premier.

Dans ce contexte, il est logique que BDI soit piloté par la Région. Cette évolution réaligne la mission de l’agence et clarifie sa gouvernance. L’intégration de ce rôle clé de BDI dans une meilleure articulation avec la Région – élus comme services – marque une étape importante. On gagne en transversalité, donc en puissance. Gouverner au quotidien une agence comme BDI n’était pas toujours simple pour des chefs d’entreprise engagés bénévolement. Avec Bretagne Next, chacun retrouve sa place : au bon endroit, là où il pourra apporter réellement.

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Nous ne révolutionnons pas l’agence. Nous faisons évoluer son cadre pour mieux coller aux politiques régionales et aux transformations en cours.

Loïc Hénaff, comment voyez-vous cette nouvelle responsabilité ?

Loïc Hénaff. Je ne deviens pas président de BDI, je deviens président de Bretagne Next. La différence avec Hugues, c’est que je suis conseiller régional. Cela change la donne : l’impulsion vient désormais d’élus, capables d’arbitrer entre plusieurs projets et dire lesquels seront financés. Pour un chef d’entreprise, cette logique de priorisation est frustrante ; pour un élu, elle est nécessaire. Mon double rôle – entrepreneur et élu – me permet d’articuler prospective, détection des signaux faibles et réalités institutionnelles. Nous assumerons politiquement les choix : certains sujets seront travaillés, d’autres pas.

Nous ne révolutionnons pas l’agence. Nous faisons évoluer son cadre pour mieux coller aux politiques régionales et aux transformations en cours. L’essence reste la même : anticiper, détecter, accompagner. Mais avec une contrainte forte : la priorisation politique et budgétaire. C’est une évolution nécessaire. Les statuts de BDI appartenaient à une époque. L’époque change, l’outil aussi.