Couverture du journal du 02/12/2024 Le nouveau magazine

Pépin, la nouvelle adresse pépite de Rennes

Pépin, c’est le troisième établissement de restauration à Rennes de Pierre Clolus, qui a déjà ouvert l’Ambassade il y a 15 ans et Caneton il y a deux ans, avec son associé Lucas Parigot. Chez Pépin, on mange et on boit goûtu mais surtout, on partage.

Pépin, c’est le troisième établissement de Pierre Clolus, ici avec son équipe

Pépin, c’est le troisième établissement de Pierre Clolus, ici avec son équipe ©Pépin

Si la place Saint-Germain compte déjà de belles adresses, le Saint-Germain ou le Seven, en voici une petite nouvelle qui a tout d’une grande. Pépin ! Ouvert en place et lieu d’un ancien restaurant végétarien, Pépin a ouvert en juin dernier.

Sélection de vins au verre qui change

Un bistrot à vins qui propose aussi des assiettes à partager ou des plats pour ceux qui n’aiment pas partager, « les gens font vraiment comme ils veulent ». « Nous avons ouvert avec des anciens de l’équipe de l’Ambassade (Lucas Parigot) qui sont venus créer ce lieu avec moi », raconte Pierre Clolus, le gérant. Un lieu, « un endroit qui me faisait rêver. J’habite sur cette place depuis huit ans », continue-t-il. Au menu de Pépin, une cinquantaine de vins nature et bios, « une sélection de vins au verre qui change toutes les semaines » et des assiettes efficaces qui balancent.

Au programme cromesquis de canard, pièce de boucher dodues, pâté et rillettes de la ferme généreux, maquereau mi-cuit et bouillon thaï, coques acidulées, desserts gourmands mais pointus le tout dans une décoration complètement chinée : chaises de bistrot, miroir des années 40, lustres d’antan. Une ambiance chaleureuse et bruyante typique d’un bistrot de copains. Avec ses deux salles et sa terrasse extérieure, Pépin peut accueillir une quarantaine de couverts.

« Proposer un rythme de travail de quatre jours par semaine, c’est notamment grâce à cela que l’on arrive à recruter ».

Produits locaux et « cuisine de partage »

La cuisine y est maison bien sûr, « avec des produits locaux » et surtout, « du partage ». La ferme Praden et le maraîcher Bocel font partie des fournisseurs. Six salariés y travaillent (trois en cuisine et trois au service) en roulement, « dans tous mes établissements, les salariés ont, autant que possible, trois jours de congé. Ils tournent donc, chacun leur tour. C’est très important de proposer ce rythme de travail de quatre jours par semaine c’est notamment grâce à cela qu’on arrive à recruter », continue le gérant. « Il ne faut pas cramer les gens pour ne pas les user ». Mais pas seulement, « si on les fait travailler avec de bons produits et si on leur laisse de la liberté créative, on arrive à embaucher », continue-t-il. Alors ? Qui n’a pas encore testé Pépin ?