Plus de 1 540 salariés et dirigeants d’entreprise de Bretagne, de Normandie et des Pays de la Loire ont été interrogés du 19 mars au 16 avril 2024 par l’institut d’études Moaï. Dédié à l’attractivité des entreprises, cette étude, réalisée à l’initiative d’Harmonie Mutuelle, est déclinée pour chacune des trois régions et interroge des employeurs et des salariés. « En croisant leurs perceptions et leurs attentes, nous avons identifié des leviers concrets pour renforcer l’attractivité des entreprises de notre région », évoque Yannick Marechal, directeur Harmonie Mutuelle pour la région Bretagne.
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Près de 57 % des employeurs bretons rencontrent ainsi des difficultés à recruter.
Difficultés de recrutement
L’étude met ainsi en évidence une donnée que de nombreux dirigeants bretons expérimentent au sein de leur entreprise : près de 57 % des employeurs bretons rencontrent ainsi des difficultés à recruter, en raison de la pénurie de candidats, du manque d’attractivité de certains métiers et de l’inadéquation entre les compétences recherchées et celles des candidats disponibles. Ils sont nombreux à ne pas savoir comment accroître l’attractivité de leur entreprise ou la fidélité de leurs salariés : outre une augmentation des salaires, ils sont 69,5 % à ne pas savoir précisément quels leviers actionner pour rester attractif, notamment dans des territoires isolés.
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Davantage d’attentes des candidats
Les salariés placent les avantages sociaux au premier rang de leurs attentes, devant la rémunération. Seuls 55,3 % se déclarent satisfaits des avantages proposés par leur employeur. Les attentes incluent notamment une complémentaire retraite, une épargne salariale et un compte épargne-temps, des bénéfices encore peu répandus dans les entreprises bretonnes. Néanmoins, un décalage est constaté entre les avantages existants et la perception des salariés, qui ignorent parfois l’existence de certains dispositifs proposés par leur entreprise.
76 % des salariés bretons se disent globalement satisfaits de leur situation professionnelle et 87 % se sentent engagés envers leur entreprise même si un salarié sur deux a envisagé de changer d’entreprise dans les deux dernières années.