Le Conseil des Prud’hommes de Rennes fait face à un volume d’affaires stable, mais des moyens en tension allongent les délais de jugement. En 2024, 1 238 affaires sont en attente de traitement, contre 1 151 l’année précédente, soit une augmentation de 7,5 %.
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Un chiffre qui reflète un manque de personnel greffier plus qu’une explosion des contentieux. « Nous avons tourné avec un effectif réduit cette année, ce qui impacte directement les délais », regrette Rémy Langlois, président général du conseil des prud’hommes de Rennes. Résultat : une procédure prud’homale rallongée en moyenne de 14,3 mois…