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À Cesson-Sévigné, la brasserie Skumenn fête ses dix ans et vise les 10 000 hectolitres

Installée en périphérie de Rennes depuis 2015, la brasserie Skumenn a su passer du brassage amateur à une production annuelle de 5 000 hectolitres, avec l’ambition de doubler ce volume dans les prochaines années. Portée par une distribution mixte, une gamme entièrement bio et un outil industriel calibré pour une montée en puissance, l’entreprise s’inscrit dans un marché brassicole qui semble arriver à maturité.

Thomas Cléreaux, cofondateur de la brasserie Skummen, et Jules Gautier, responsable de production.

Thomas Cléreaux, cofondateur de la brasserie Skummen, et Jules Gautier, responsable de production. ©7Jours/Rolland

Comme pour beaucoup de brasseries artisanales qui ont fait florès depuis une quinzaine d’années, l’histoire de Skumenn a débuté dans un garage rennais, en 2015. Thomas Cléreaux et Stéphane Le Boucher, deux amis d’enfance, y brassent leurs premières recettes après avoir découvert, au fil de leurs voyages en Australie ou Canada, une autre idée de la bière. « Nous sommes revenus avec des bières dans nos bagages, se souvient Thomas Cléreaux. Nous avons ainsi découvert les IPA, les bières houblonnées, le vieillissement en barrique… Des styles et des méthodes qu’on ne voyait pas encore chez nous. » À l’époque, la Bretagne brassicole repose en effet sur quelques références déjà bien implantées, à l’instar de Coreff, Lancelot, Sainte-Colombe ou encore Brasserie de Bretagne, mais reste à l’écart du renouveau, amorcé dans les grandes villes, et porté par l’IPA.

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Le lancement de Skumenn, porté par quatre premières bières (Pale Ale, Best Bitter, Hoppy Wheat et IPA), donne lieu à un formidable un bouche-à-oreille. «