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Tempête : le défi organisationnel chez Groupama Loire Bretagne

Un mois après la tempête Ciaran, les assureurs ont une vision plus large de l’évaluation des dégâts. Groupama Loire-Bretagne, premier assureur agricole en Bretagne - 710 000 assurés, 66 % des exploitations des Côtes-d’Armor et du Finistère et plus de 930 millions d’euros de chiffre d'affaires en 2023 - recense plus de 45 000 dossiers de sinistres ouverts. Comment gérer cet évènement ? Entretien avec Nicolas Naftalski, le directeur général de Groupama Loire-Bretagne.

Nicolas Naftalski, directeur Groupama Loire Bretagne ©Emmanuel Pain-Ep Images

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©DR

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7J. Combien de sinistres ont été déclarés et à combien sont-ils estimés ? 

Nicolas Naftalski. Nous avons recensé plus de 45 000 dossiers de sinistres ouverts liés à la tempête Ciaran. L’équivalent de 9 mois d’activité en une seule nuit. À titre comparatif, près de 60 000 dossiers sont traités à l’année. Pour nos services, l’ampleur des dégâts sont du même niveau que ceux de l’ouragan de 1987. Nous estimons le montant des sinistres à 300 millions d’euros, dont la moitié pour les exploitants agricoles, contre un montant variant entre 500 et 600 millions d’euros pour une année normale.

7J. Quelle mobilisation des équipes ?

NN. Il a fallu les renforcer. 70 personnes travaillent à Landerneau, où se trouve notre pôle gestion des crises et 22 personnes ont été recrutées en 15 jours, une quinzaine d’autres le seront rapidement et nous avons aussi le renfort de prestataires et d’autres caisses régionales du groupe, soit une soixantaine de personnes supplémentaires. Sachant que…