Sortir les ETI de leur invisibilité…
« On parle beaucoup des startups, des grands groupes et finalement les ETI sont un peu dans cette entre-deux, ce coté un peu flou et indéfinissable », abordait la philosophe Gabrielle Halpern. Le constat est sans appel. À l’heure où ces entreprises prennent pourtant une place prépondérante, elles n’ont toujours pas la reconnaissance nécessaire.
Elles constituent une catégorie d’entreprises intermédiaires entre les petites et moyennes et les grandes entreprises et comptent entre 250 et 4 999 salariés (avec un CA inférieur à 1,5 milliard d’euros). Alors « plutôt que de voir ça comme quelque chose de négatif, il faut assumer cet entre-deux, ce coté hybride, et y voir de la force. Il faut se demander comment l’ETI se positionne comme une sorte de tiers entreprise, possédant quelque chose d’un peu différent. »
« Notre ambition est de réunir les dirigeants de ces ETI mais aussi tous les collaborateurs parce que l’on a besoin de créer du lien et du réseau. »
Ce quelque chose de différent, c’est surtout l’accroche territoriale, sachant que ce type d’entreprise est plus apte à assumer un maillage avec des partenaires sur le territoire. Cet investissement dans le territoire est justem…