Originaire de Blaye, en Gironde, Amandine Miel se passionne dès le lycée pour le métier de pilote d’avion. Après un bac scientifique, elle s’oriente naturellement vers une carrière militaire. À 18 ans, elle s’engage dans la Marine nationale avec l’ambition de devenir pilote dans l’aéronavale. Amandine Miel franchit avec succès les premières étapes d’une sélection exigeante. Mais, le rêve s’interrompt brutalement à Toulon, lors des tests médicaux : une absence de vision en relief la rend inapte au pilotage. « Sur le moment, c’était une immense déception. Mais la Marine m’a proposé un autre poste, dans la maintenance aéronautique, en me proposant de repasser les épreuves en concours interne plus tard. Et j’ai accepté. »
LIRE AUSSI : ENTRETIEN. Ordre des experts-comptables de Bretagne : « Nous devons devenir des experts du digital »
Elle fait ses classes, intègre l’école du personnel de l’aéronautique navale, alors située à Rochefort (17), et obtient son brevet d’électromécanicienne. La voilà donc électromécanicienne d’aéronautique navale, responsable de la maintenance des systèmes embarqués dans les avions en somme, tels que les systèmes de détection d’incendie ou de navigation pour le pilo…