Les tensioactifs, également connus sous le nom de surfactants en anglais, sont présents dans une variété de produits que nous utilisons au quotidien comme les cosmétiques, les détergents, les produits de nettoyage, les adoucissants, les médicaments ou encore dans la peinture… Leur pouvoir réside dans leur capacité à réduire la tension superficielle entre les liquides et les solides. Pour faire simple, les tensioactifs sont des composés chimiques qui facilitent le mélange de choses qui ne se mélangent pas normalement, comme l’huile et l’eau. En d’autres termes ils aident à combiner des ingrédients qui seraient autrement incompatibles… Le problème c’est que la plupart sont dérivés du pétrole et ont un effet néfaste sur l’environnement par leur toxicité et le fait qu’ils sont difficilement biodégradables.
De la chimie verte
Pour répondre à ces enjeux environnementaux, SurfactGreen se concentre sur la formulation de produits éco-responsables sans compromettre leur efficacité. « Nous avons placé la performance au cœur de notre projet dès le début », insiste Xavier Roussel, directeur général de l’entreprise. «on ne veut pas faire du green pour faire du green. Nous sommes aussi performants que les références sur le marché et 100% naturel. C’est très différenciant. Actuellement sur le marché on voit des produits d’origine naturelle, mais qui ne fonctionne pas ou qui ne sont pas entièrement naturels s’ils sont performants. Faire l’un ou l’autre c’est assez facile en fait, faire les deux en même temps et qui soit économiquement acceptable est beaucoup plus difficile. C’est pour ça qu’Il y a un trou dans la raquette sur le marché en ce qui concerne la qualité verte. »
« Nous sommes aussi performants que les références sur le marché et 100% naturel»
Une gamme cosmétique « 60 fois moins écotoxique »
Si les tensioactifs sont utilisés dans de nombreux domaines, SurfactGreen a choisi de se concentrer sur le secteur de la beauté, répondant ainsi à une réelle attente des consommateurs. L’entreprise a identifié le boom de la cosmétique solide, qui a débuté autour de 2018, comme une opportunité pour pénétrer ce marché. Grâce à cela, SurfactGreen a construit sa crédibilité en tant que fournisseur industriel, passant du marché de la cosmétique solide, où elle est toujours présente, à celui de la cosmétique traditionnelle. Leur première cible a été les soins capillaires, notamment les démêlants. « Dans les soins capillaires, deux molécules sont présentes dans 80 % des produits. Parmi ces molécules, l’une n’est pas biodégradable et les deux sont 60 fois plus écotoxiques que nos produits. Si vous vous lavez les cheveux tous les jours, vous rejetez quotidiennement des substances actives écotoxiques dans les égouts, qui finissent par se retrouver dans les océans. », explique Xavier Roussel. Les produits de leur gamme « CosmeGreen » devraient bientôt être intégrés dans des produits de soin pour la peau, les lèvres, le maquillage, le solaire, etc. Xavier Roussel précise : « Il faut compter environ un an de cycle de développement pour un produit destiné à un client, incluant les aspects techniques, marketing, tests et lancement. »
« les tensioactifs sont présents dans 50% des produits achetés par les consommateurs »
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