Présidents de « l’école des dirigeants » de Vannes depuis 2021, Anne-Louise Rodes et David Jouët se sont énormément impliqués dans ce réseau d’entrepreneurs. L’expert-comptable et l’assureur ont animé la section de Vannes du Centre des jeunes dirigeants avec passion et bonne humeur en défendant un projet au plus proche des préoccupations des entrepreneurs. « Apprendre, se former, expérimenter… » Anne-Louise aime à résumer sa mission par ce triptyque tout en soulignant l’importance du partage et de l’intelligence collective dans la vie d’un entrepreneur. David, quant à lui, insiste sur la nécessité de «placer l’économie au service de l’homme et non l’inverse. Le tout dans le respect d’autrui, la bienveillance et la solidarité ».
La solidarité entre chefs d’entreprise
C’est ainsi que parmi leurs premières mesures, ils ont remis au centre de leur mandat la solidarité permettant ainsi d’étudier le questionnement des chefs d’entreprises. Ainsi, un Jeune Dirigeant (JD) peut venir exposer les problématiques auxquelles il est confronté devant d’autres JD. « La clé c’est de se livrer en toute confidentialité, explique Anne-Louise, sans jugement et devant des JD bienveillants et à l’écoute. » Une mesure qui a fait l’unanimité des JD, sortant à peine de la crise Covid. « Notre principale préoccupation lors de notre mandat était de créer du lien, de sortir de l’entre-nous et de provoquer des rencontres, ajoute David Jouët. »
Toute l’équipe des Jeunes dirigeants de Vannes ©CJD Vannes
82 membres actifs
Le CJD Vannes est une section importante au sein de ce mouvement en France, comptant 82 membres actifs. Et animer un tel réseau n’est pas chose aisée. « Nous avons une section parmi les plus importantes de France mais le nombre n’a jamais été un problème, il montre simplement que notre mouvement attire et bénéficie d’une excellente réputation, dit David. »
Les deux présidents ont réussi à privilégier les petits groupes d’entraide et de discussion lors de soirées, de déjeuners ou de rencontres informelles. « Mais il est important de rappeler l’implication d’une vingtaine de JD à nos côtés durant toute la durée du mandat, ajoute Anne-Louise. David et moi n’étions que les chefs d’orchestre ».
« La plupart de nos membres avaient besoin d’avoir une vision du contexte économique à venir. Ils sont repartis avec plus d’assurance… »
Le management et les RH au cœur des préoccupations
La mise en musique était, semble-t-il, harmonieuse. « Au sortir du Covid, les chefs d’entreprises se posaient énormément de questions et avaient besoin d’échanger avec leurs pairs, se souvient David. Lors de notre soirée de début d‘année sur les perspectives économiques, la plupart de nos membres avaient besoin d’avoir une vision du contexte économique à venir. Ils sont repartis avec plus d’assurance… »
Au fil du temps, d’autres problématiques ont émergé et notamment la question du management et des Ressources humaines.
« Nous avons créé une commission RH car nous avions beaucoup de demandes allant dans ce sens, dit Anne-Louise. Comment garder nos salariés, quelle formation leur proposer, comment accompagner le départ d’un collaborateur… Autant de questions que nous avons travaillé tous ensemble.»
Un engagement contagieux ?
Heureux du devoir accompli ? « C’était beaucoup d’énergie et de passion et il faut du sang neuf, confie David »
Anne-Louise continue dans ce sens : « On a très bien vécu notre coprésidence et je suis aussi très contente de passer le relais. » Grâce à leurs tempéraments différents et un engagement sans faille, les deux têtes des JD ont réussi à impulser une dynamique très forte au CJD de Vannes.
« C’est notre engagement et celui des membres du bureau qui a donné cette impulsion. » Un message important pour l’avenir de la section.
