« L’ESS est assez historique, surtout sur notre territoire breton », entame David Ison, chargé de mission à l’Observatoire de l’ESS au Cress Bretagne, la Chambre régionale de l’économie sociale et solidaire de Bretagne (Cress), regroupant 110 réseaux et organisations locales de l’ESS. Composée de structures variées : associations, coopératives, mutuelles, fondations, entreprises de l’économie solidaire, d’insertion par l’activité économique (IAE), entreprises adaptées et, plus récemment, l’entrepreneuriat social.
Aujourd’hui, l’ESS est présente dans tous les secteurs d’activité, des services aux entreprises et aux personnes, à l’industrie, en passant par l’agriculture, le commerce ou le bâtiment et représente 30 % des grandes entreprises du secteur privé en Bretagne.
Mais est-elle assez connue ? Pour David Ison, « nous avons un peu plus de visibilité depuis la loi Hamon de 2014. Mais l’ESS n’est pas vraiment connue de manière globale. Elle a comme une image « sexy », véhiculée par certaines entreprises qui attirent par leurs projets innovants, la partie visible de l’iceberg. Mais cette économie n’est pas innovante : 1/3 de l’ESS relève du social et c’est cela surtout qu’il faut mettre en avant. Par ailleurs, …