À 43 ans, Jean-Marc Mouate se trouve à la tête des 250 salariés du site industriel Délifrance de Landévant, qui génère 50 millions d’euros de chiffre d’affaires annuel.
Depuis octobre dernier, ce spécialiste de la direction de structures agroalimentaires relève un nouveau challenge : préparer ce site datant des années 1980 à l’avenir. S’il a connu plusieurs phases de modernisation depuis sa création, le groupe Délifrance a de grandes ambitions pour ce doyen. « On est venu me chercher et j’ai tout de suite été séduit par le projet et les valeurs du groupe, explique le directeur. Particulièrement par la réelle dynamique d’investissement. Le groupe se donne vraiment les moyens de ses ambitions et, ça, pour moi, c’est primordial. » Près de trois millions d’euros d’investissement sont effectivement prévus, pour augmenter la production du plus grand site du groupe, notamment la troisième ligne de production entièrement renouvelée et modernisée.
De nouveaux produits premium
Cet investissement vise à renforcer les trois lignes de production déjà existantes – pâtisseries (entremets et millefeuilles), produits traiteurs et viennoiseries – dont une entièrement repensée et modernisée. « C’est le meilleur site pour relever ce challenge, insiste Jean-Marc Mouate. C’est ici que nous allons travailler sur de nouveaux produits premium car c’est une forte demande de nos clients. La hausse de la qualité est un réel besoin qui émerge fortement dans la viennoiserie. » La nouvelle ligne de production fabrique déjà une pâte très similaire à celle fabriquée dans les pâtisseries artisanales. « Nous avons donné carte blanche à nos équipes de chercheurs et ils sont parvenus à créer un process et une recette (qui comprend une partie de façonnage manuel) qui permettent de créer des produits d’une qualité supérieure », dit Jean-Marc Mouate.
Les farines : du champ à l’assiette

©CharlesNilovic
17 000 tonnes de pâtisseries, de viennoiser…