Couverture du journal du 30/06/2025 Le nouveau magazine

GRAND FORMAT. ID4Mobility réinvente la roue

Faisant partie des quatre pôles français dédiés à la mobilité, ID4Mobility se positionne comme un accélérateur de projets, pour les entreprises, start-up et laboratoires en Bretagne, Pays de la Loire et Nouvelle-Aquitaine, qui développent des solutions de mobilité terrestre innovantes. Son rôle ? Faciliter les mises en relation entre ses 480 membres, accompagner, conseiller sur le financement de l'innovation et apporter un soutien à l'industrialisation. ID4Mobility bénéficie pour cela d'un budget de 1,5 million d'euros. Tour d'horizon avec Sergio Capitao, directeur général du pôle, lors d'un entretien sur le site de La Janais, à Rennes.

Sergio Capitao, directeur général du pôle ID4Mobility ©Studio Carlito

Quelle est la mission d’ID4Mobility ?

Notre ambition est claire : impacter positivement les mobilités terrestres futures en facilitant la réalisation de projets innovants, aussi bien des véhicules que des composants, et des infrastructures et services. Notre cluster a émergé du secteur automobile, puis il s’est étendu à tous les aspects de la mobilité terrestre (ferroviaire, logistique, etc.), avec une répartition équilibrée entre les activités liées aux véhicules et celles liées aux services et infrastructures.

 

Précision importante : nous ne définissons pas ce qu’est la mobilité de demain, mais nous aidons les porteurs de projets. Le pôle n’est pas un think tank, mais un do tank. Nous sommes des « faisous ». C’est aux pouvoirs publics de choisir les meilleures solutions. Nous pouvons amener de l’expertise, tel que nous le faisons au sein de l’Agence de l’innovation pour les transports, qui fait le lien entre le ministère des Transports et les acteurs de l’innovation, mais, encore une fois, nous ne faisons pas de choix. D’autant plus que le sujet est bien trop complexe pour y apporter une réponse unique.

 Le pôle n’est pas un think tank, mais un do tank.

Quelle est l’organisation du pôle et son budget ?

L’organisation repose sur quinze salariés répartis sur quatre sitesRennes, Nantes, Poitiers et Le Mans. Son conseil d’administration, composé de 30 entités représentées, dont 20 entreprises et 10 structures de l’enseignement supérieur, est présidé depuis 2018 par Vincent Chaillou, ancien directeur général d’ESI Group.

=> Avec un réseau de 480 membres, dont 400 entreprises, principalement des PME, le pôle bénéficie d’une solide assise dans le tissu économique.

Parmi les membres figurent de grands noms tels que Stellantis, Gruau, SNCF, Manitou, Fenwick, Claas Tractor et Arcade Cycles. 150 membres sont bretons. Nous comptons aussi 30 laboratoires affiliés aux écoles et universités. Ce qui distingue le pôle, c’est sa philosophie de la collaboration et de l’open innovation.

Notre seul militantisme : la coopération est la clé pour trouver la solution. Notre budget de 1,5 million d’euros est alimenté à 50 % de fonds publics, provenant de l’État, de la Région et de deux métropoles : Rennes et Le Mans. Les 50 % restants sont financés par les cotisations des membres et les rémunérations du pôle pour des missions spéciales.​​​​​

Sur quels types de projets planchez-vous ?

La filière vélo de l’aire de Rennes Métropole, par exemple, qui d…