Pourquoi mesurer ?
Les métiers du droit sont souvent mis en opposition avec les chiffres. Et si les 2 combinés ensemble permettaient de s’améliorer, au service des clients et du bien-être des équipes ?
Nous allons prendre l’exemple d’un cabinet d’avocat. Mais en définitive la réflexion est la même pour une étude de notaire ou d’huissier.
Un avocat est un expert du droit, il a la compétence pour réussir dans le droit, ce qu’il a appris à l’université puis à l’école d’avocats.
Cependant la réussite ne dépend pas de la qualité des études, où l’avocat n’a d’ailleurs pas appris à gérer un cabinet ni à vendre. Cela ne dépend pas uniquement non plus de ses compétences, mais de la capacité de son cabinet à produire pour un moindre coût, et à vendre.
Quel lien avec le sujet des données, aussi appelées « data », vous demandez-vous peut-être ?
Nous avons besoin de données pour prendre des décisions, les professionnels du droit ne font pas exception ! Un cabinet d’avocat ne peut pas être « piloté » au feeling.
Pour savoir où on va, il faut savoir où on est.
Cela permet de comprendre, puis de mesurer les progrès lorsqu’on a initié une démarche d’amélioration.
« Si vous ne pouvez pas le mesurer, vous ne pouvez pas l’améliorer » William Thomson.
Savez-vous que les data sont partout ? Dans les dossiers clients, sur Internet, dans nos têtes, sur nos téléphones, dans la comptabilité, etc. Même la marque du café est une donnée !
Les data sont multi-supports et il n’est pas toujours aisé de les exploiter. Voici un schéma des différents types de données que nous avons tous :
Quoi mesurer ?
Une fois que l’on sait qu’on a des données à exploiter, concrètement, on en fait quoi ?
L’idée d’exploiter ces data est de s’améliorer, et surtout de le savoir. Pour cela, il est nécessaire de réfléchir à ce qui nous fera avancer.
On peut parler d’indicateur. Les indicateurs permettent de créer des tableaux de bord, afin de passer d’une situation dans laquelle on gère son cabinet sur des perceptions et intuitions, à une situation dans laquelle on pilote, à l’aide de données fiables. On peut passer du « je sens » au « je sais ».
Il y a deux risques majeurs, que l’on peut citer, pour un cabinet qui souhaite piloter et exploiter les données :
- Avoir du mal à s’y tenir dans…