Quelles sont les meilleures pratiques pour activer un partenariat sportif au-delà du simple sponsoring ?
Geoffrey Pouget. Aujourd’hui, un partenariat dépasse largement le « logo sur le maillot ». On pense beaucoup plus communauté – fan expérience, activation digitale – mais aussi dimension matérielle : naming, équipements, infrastructures. Le futur Arkea Park à Brest en est un bon exemple. Ce n’est pas juste du sponsoring, c’est une façon d’occuper un territoire physique comme symbolique. Pour les entreprises, le sport reste l’un des rares espaces où elles peuvent tisser un lien d’émotion durable avec des publics. C’est cela l’enjeu d’un bon partenariat : s’ancrer dans un imaginaire collectif, devenir partie prenante d’un récit vécu, d’une énergie commune. Le sport donne à cette émotion une scène, un écho collectif.
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Comment une entreprise peut-elle aligner ses valeurs avec celles d’un club ou d’un événement sportif ?
G.P. Parfois, cela commence simplement par une affinité personnelle. Un dirigeant passionné par un sport entraîne son entreprise dans une aventure. Et ça compte ! Le sport active une part d’irrationnel, le mot “fan” le dit bien. Mais bien souvent, l’alignement est structuré, et s’inscrit dans une stratégie de communication claire. Une entreprise choisit un sport parce qu’il porte des valeurs qu’elle souhaite affirmer : esprit d’équipe, culture de l’effort ou ancrage territorial. Prenez Arkéa : leur engagement dans des sports très pratiqués sur le territoire breton (cyclisme, voile, football) incarne très concrètement leur identité régionale.
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