Le futur de la Fonderie de Bretagne, située à Caudan (56), reste incertain. Deux rencontres, prévues les 20 et 21 novembre 2024 au ministère de l’Industrie, doivent permettre d’avancer sur le dossier de sa reprise par Private Assets, un fonds d’investissement allemand.
Depuis juillet 2024, ce dernier est entré en négociations exclusives pour racheter l’usine, anciennement propriété de Renault, qui l’avait cédée deux ans auparavant à Callista. Renault s’était alors engagé à maintenir ses volumes de commandes, une condition essentielle à la viabilité du projet. Or, ces volumes restent flous, ce qui plonge les salariés et les élus locaux dans l’incertitude.
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La Fonderie de Bretagne, spécialisée dans les pièces en fonte pour l’automobile, a entrepris sa modernisation et explore de nouvelles opportunités dans les secteurs ferroviaire et agricole. Mais, dans un contexte marqué par des fermetures d’usines et des plans sociaux, les élus locaux appellent Renault et l’État à intervenir pour sauvegarder ce site stratégique et ses 300 emplois.
