Chevaliers en armure, mythes et réalité
Dans l’imaginaire collectif, le chevalier en armure incarne le courage, l’honneur, la charité, la foi et la fidélité. Née au VIIIe siècle, la chevalerie s’ancre dans la société médiévale : le titre de chevalier était décerné aux guerriers à cheval pour saluer leurs exploits militaires et équestres. Issus des classes fortunées en raison du coût des chevaux et de l’équipement, les chevaliers formeront vite une caste d’élite, consciente de sa valeur à une époque où se distinguer sur le champ de bataille pouvait donner lieu à l’octroi d’un fief.
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Leurs aptitudes militaires et équestres, les chevaliers les développaient dans les tournois et les joutes, des spectacles hauts en couleurs. Le tournoi est une mêlée en armes disputée en équipes. La joute oppose deux chevaliers équipés d’une lance et chargeant au galop pour désarmer ou désarçonner l’adversaire. Ce duel codifié nécessitait trois charges et donc trois lances. En retirant son heaume, le chevalier indiquait qu’il renonçait à poursuivre le combat. Si, à partir du XVe siècle, joutes et tournois deviennen…