Ça tourne en Bretagne. Et ce, grâce notamment à Bretagne Cinéma. Créée en 2020, la marque s’inscrit dans une stratégie plus globale, réfléchie par les professionnels du secteur et la région Bretagne, afin de faire évoluer la politique cinéma et audiovisuel. Dans ce cadre, un plan stratégique à cinq ans a été adopté par la Région en 2019* : revalorisation du fonds d’aide, révision complète du mode de gouvernance, position forte pour le cinéma d’auteur notamment.
Avec la création de Bretagne Cinéma, le service d’aide pour le cinéma de la région et celui de l’accueil des tournages qui est au sein de Tourisme Bretagne ont été regroupés.
En Bretagne, le secteur cinéma audiovisuel est par ailleurs structuré autour d’une fédération professionnelle nommée Films en Bretagne, avec des auteurs réalisateurs, des producteurs, des techniciens, des comédiens et le Collège de la diffusion culturelle.
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4,1 millions d’euros d’aide pour la filière
Le fonds d’aide à la création cinématographique et audiovisuelle (Facca) s’est maintenu en 2023 à hauteur de 4,1 millions d’euros et a permis d’accompagner 110 projets de films à différentes étapes du processus de création, en partenariat avec le CNC. Tous les types d’œuvres sont concernés (documentaire, animation, fiction, projet, innovation/recherche et nouvelles écritures…). La politique régionale a également poursuivi son soutien aux festivals, salles de cinéma, résidences d’écriture ou encore aux associations de diffusion.
Fonds d’aide à la création cinématographique et audiovisuelle en 2023 : 4,1 millions d’euros pour 110 projets de films accompagnés
Il y a trois types d’aides : « Nous accompagnons des auteurs, des entreprises de productions à développer des projets et à la production de films ici en Bretagne ou qui ont un lien fort avec la Région. » Pour être choisi par le fonds d’aides, il faut que les projets remplissent un certain nombre de critères. Concernant les aides à la production, les plus demandées, « il faut, en général, que le film dépense 160 % de l’aide sur le territoire (cela implique un tournage sur le territoire minimum) ». Avec deux objectifs : la diversité des créations (films d’auteur, films indépendants…) et la structuration de la filière en Bretagne. « Nous recevons entre 350 et 400 dossiers par an, en croissance. Le lien avec les élus de la Région est important, ce sont eux qui ont le final cut au niveau du vote des aides de la Région. »
Hausse de 57 % du nombre de jours de tournage en Bretagne
Le service accueil des tournages est un « facilitateur auprès des films qui arrivent sur le territoire pour un projet de tournage ou en lien avec le territoire. Nous les aidons à trouver des équipes techniques, des comédiens, l’aide au casting, à la recherche de décor, à la mise en relation pour les autorisations de tournage avec les gens du territoire… évoque Delphine Jouan. Nous accompagnons tous les films professionnels qui nous sollicitent, à des degrés différents. Ce qui nous occupe près de 80 %, ce sont …
