Comment les difficultés de recrutement actuelles influencent-elles les relations entre employeurs et cadres ?
Olivier Maurin. En 2024, la dynamique des embauches de cadres a ralenti, et on constate une nette tempérance des entreprises dans leurs projets d’embauche pour le 1er trimestre 2025, faute de visibilité sur leur activité à court terme. De ce fait, les difficultés de recrutement se sont stabilisées, relâchant un peu la pression existante sur les entreprises en recherche de compétences cadres. Pour autant, 47 % des entreprises ayant cherché à recruter en 2024 estiment que cela a été difficile, un chiffre qui reste élevé, mais loin du record de 2021, qui avait atteint 61 %.
Le constat est simple : plus ces difficultés sont prégnantes, plus elles placent naturellement les cadres en position de force dans la relation avec leur entreprise ou recruteur. Cela leur permet notamment de négocier des conditions salariales plus avantageuses et amène certains employeurs à proposer une approche toujours plus équilibrée des conditions d’exercice dans leur entreprise, avec des environnements de travail plus flexibles et attractifs, tels que le télétravail.
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Quelles tendances observez-vous concernant la qualité de vie au travail et son importance dans l’attractivité des entreprises auprès des cadres ?
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