Déjà en 2018, 66% des Français affirmaient vouloir changer de vie (sondage Ipsos). La crise sanitaire n’aura fait qu’accélérer des remises en question visant à répondre à une quête de sens partagée par toutes les générations. De la création d’entreprise à une recomposition familiale, au choix d’une vie à la campagne, ou plus radicalement, à une expatriation, des précautions juridiques s’imposent pour franchir le pas sereinement.
Créer son entreprise
Créer son entreprise apparait bien souvent comme le virage qui va tout changer. En 2020, le nombre de créations d’entreprises en France a atteint un nouveau record avec 848 200 créations (28 214 en Bretagne), soit 4 % de plus qu’en 2019, et ce malgré la crise sanitaire.
L’entrepreneuriat n’a jamais autant séduit. Il convient toutefois de faire les bons choix en matière juridique, mais surtout de connaître vos droits. En effet, de nombreux dispositifs d’aides et de soutien existent pour vous accompagner dans votre projet.
Vous pouvez notamment bénéficier de l’Aide à la création ou à la reprise d’une entreprise (Acre), qui consiste en une exonération de charges sociales durant 12 mois (trois ans pour une micro-entreprise). L’exonération est totale uniquement si vos revenus d’activité sont inférieurs à 30 393 euros. Au-delà, elle devient dégressive. Si vous percevez l’allocation d’aide au retour à l’emploi, vous pouvez par ailleurs recevoir vos allocations sous forme de capital. Notez que vous avez également la possibilité de vous faire accompagner pendant vos trois premières années d’activité grâce au dispositif Nouvel accompagnement pour la création d’entreprise (Nacre). Uniquement les demandeurs d’emploi, les bénéficiaires du RSA ou de l’Allocation de Solidarité Spécifique (ASS), et les 18-25 ans peu…