Comment se porte la filière ?
Philippe Le Gal. Depuis deux ans, notre profession traverse des moments difficiles. Plusieurs fermetures sanitaires ont marqué les esprits. Nous avons aussi été touchés par la crise économique. À l’échelle nationale, nous avons constaté fin 2024, une baisse de la consommation de 37 % pour les huîtres creuses et de 15 % pour les moules. Depuis le début de l’année, nous avons regagné neuf points pour les huîtres et les moules. On constate que les dégustations d’été ont bien fonctionné.
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Mais dans le Morbihan, il y a eu quatre dépôts de bilan en 2025 : deux à Vannes et deux à Lorient. Ce que nous n’avions pas connu depuis longtemps. Il s’agissait de jeunes installés. Cela s’explique notamment par le fait que les prix de gros sont mauvais. Ils ne sont pas remontés.
Quels défis la profession doit-elle relever ?
PLG. Il nous faut stabiliser le marché. En France, la consommation est en berne. Nous misons beaucoup sur l’exportation car notre filière est une filière d’excellence. On vise…