Le groupe Meunier Industries, spécialisé dans l’industrialisation, la réalisation, l’assemblage et l’installation sur site de machines spéciales et de systèmes mécaniques complexes destinés principalement au secteur industriel, emploie 200 personnes et est implanté sur quatre sites : Bruz, Brest, Nantes et Clermont-Ferrand. La filiale du groupe, Meunier SA, emploie 148 salariés, répartis sur quatre sites, dont un situé à Bruz (35), spécialisé dans le secteur automobile et un autre implanté à Brest (29) œuvrant dans la sous-traitance industrielle.
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« Une décision qui s’impose »
Malgré un chiffre d’affaires de près de 43 millions d’euros – en hausse de 21 % par rapport à 2022 – et avec un résultat à l’équilibre, pour la première fois depuis six ans, le groupe souhaite bénéficier d’une procédure de redressement judiciaire. « Alors que le groupe s’est renforcé sur ses activités historiques, Défense, Navale, Industries (site de Brest), Navale (site de Nantes) et Biens d’équipements (site de Clermont-Ferrand) qui bénéficient d’une dynamique commerciale bien engagée, a contrario, l’activité automobile (site de Bruz) s’est fortement dégradée depuis un an », évoque le groupe.
Le carnet de commandes de la division automobile s’est effondré, avec de grands donneurs d’ordre évoluant dans un contexte concurrentiel et qui se détournent des fournisseurs de proximité. « Notre décision de placer la filiale Meunier SA sous la protection du tribunal de commerce est une décision qui s’impose, déclare Vincent Pouteau, président du groupe Meunier. Une fois l’accord du tribunal rendu, les modalités exactes du plan de redressement resteront à déterminer en accord avec l’administrateur judiciaire dans les prochaines semaines. »